À mon bel amour

Création 2019 – Durée 60 min



À mon bel amour interroge notre perception de l’individu, du couple et du collectif en déclinant différentes conceptions de l’identité et de la beauté. Ils sont huit, quatre hommes et quatre femmes, à jouer insolemment des attitudes de leurs corps et de la symbolique de leurs danses pour affirmer leur identité, et questionner les limites de notre regard. Les gestuelles et les intentions de ces huit danseurs virtuoses reflètent différents référentiels culturels, différents archétypes, différentes perceptions de soi et de l’autre. De la danse classique au voguing en passant par le krump, le popping, la danse contemporaine ou le waacking, leurs cultures de danse et leurs mouvements sur scène font référence au défilé de mode, à la représentation photographique et cinématographique, à l’univers du clubbing, à la tradition théâtrale ou à l’apparat social, multipliant ainsi les possibilités d’adresse vers le public. Dans À mon bel amour, tout est symbole : le geste dansé et la posture mais aussi l’apparence et le vêtement. En osant se montrer, en osant séduire, en osant s’affirmer, en osant dominer, en osant dédaigner, en osant aimer, ils se transcendent pour exister. Tels des animaux en pleine parade, les huit danseurs s’avancent vers nous inlassablement, seuls, en duo ou en masse. Dans un monde où nous peinons à nous accorder sur des valeurs, pouvons-nous former un consensus autour de l’idée de la beauté ? À mon bel amour est un manifeste pour la diversité, dans le respect de l’identité de chacun.


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Distribution

Chorégraphie : Anne Nguyen
Interprètes : Sonia Bel Hadj Brahim (waacking, popping), Arnaud Duprat (popping), Stéphane Gérard (voguing), Pascal Luce (popping, locking, waacking), Andréa Moufounda (danse contemporaine), Sibille Planques (danse contemporaine), Emilie Ouedraogo (krump), Tom Resseguier (danse classique)
Doublures : Fabrice Labrana, Santiago Codon Gras, Valentine Nagata-Ramos, William Delahaye, Janice Bieleu, Dominique Elenga, Vassiliy Evlachev
Musiques originales : Jack Prest
Stylisme : Manon Del Colle, Arya Haliba
Création lumière : Ydir Acef
Régisseur de tournée : Matthieu Marques

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> Collection de reportages photo par Patrick Berger, des répétitions aux premières d’À mon bel amour.

Partenaires

Coproductions : La Villette, Paris ; PACT Zollverein ; Fonds Transfabrik – Fonds franco-allemand pour le spectacle vivant ; Espace 1789 – Scène conventionnée danse.
Action financée par la Région Île-de-France ; l’ADAMI.
Avec le soutien de
: Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff ; La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne ; Centre des arts – Scène conventionnée pour les écritures numériques d’Enghien-les-Bains ; Chaillot – Théâtre national de la danse ; Centre de la danse de la Communauté Urbaine Grand Paris Seine & Oise ; Scènes du Golfe, Théâtres Arradon – Vannes, Scène conventionnée ; agnès b. ; Théâtre de Choisy-le-Roi – Scène conventionnée d’Intérêt National – Art et création pour la diversité linguistique ; Les Laboratoires d’Aubervilliers ; CND Centre national de la Danse – mise à disposition de studio ; La Maison des Arts de Créteil et du Val-de-Marne – Scène nationale ; Théâtre Louis Aragon – Scène conventionnée d’intérêt national Art et création danse de Tremblay-en-France ; Théâtre de Rungis.

La Compagnie par Terre reçoit l’aide pluriannuelle du Ministère de la Culture / DRAC Ile-de-France, l’aide de la Région Ile-de-France au titre de la “Permanence Artistique et Culturelle”, ainsi que l’aide au fonctionnement du Département du Val-de-Marne.
En 2023/2024, la Compagnie par Terre est associée au Théâtre Molière -> Sète scène nationale de l’archipel de Thau (34), à La Manufacture CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux • La Rochelle, dans le cadre du dispositif soutenu par le ministère de la Culture, au Théâtre de Choisy-le-Roi, Scène conventionnée d’intérêt national – Art et création pour la diversité linguistique (94), et est en résidence à Ivry-sur-Seine, en partenariat avec la briqueterie – CDCN (94).


« Quelle déclaration lyrique que celle contenue dans le titre de la nouvelle pièce d’Anne Nguyen ! Avec cette œuvre pour huit interprètes, quatre femmes et quatre hommes, convoquant la danse classique, le voguing, le krump, le popping, la danse contemporaine et le waacking (un bouquet de techniques qui fleurit de plus en plus sur les plateaux), la chorégraphe hip-hop ausculte ce qui fonde les identités intimes et culturelles de l’individu, du couple ou du collectif. « Dans un monde où nous peinons à nous accorder sur des valeurs, pouvons-nous former un consensus autour de l’idée de la beauté ? » »
Télérama – Rosita Boiseau (29 novembre 2019)

« Anne Nguyen revient avec une danse des guerriers de la beauté, qui joue sur les postures et les images des corps qui se transcendent pour exister. Point de lyrisme ni de romantisme malgré le titre de la nouvelle création d’Anne Nguyen. Il faut plutôt y voir une déclaration d’amour et un hommage à la danse, à la beauté du geste, et aux mouvements et cultures qui en découlent. La chorégraphe continue ici d’explorer le principe de la traversée, déjà expérimentée dans PROMENAGE OBLIGATOIRE et dans Kata, mais en mode frontal, en rejouant chorégraphiquement la notion de défilé. Danse classique, voguing, popping, danse contemporaine, waacking, krump, sont incarnés par quatre hommes et quatre femmes qui en extraient non seulement les archétypes gestuels, mais également les caractéristiques culturelles. En osant l’exposition et la revendication identitaire, le spectacle interroge autant les canons de la beauté que les manières d’exister, tout en questionnant le regard du spectateur. »
La Terrasse – Nathalie Yokel (30 octobre 2019)

« À mon bel amour a interrogé sur la place de chaque être humain, du couple et du collectif. On a vu défiler les conceptions de l’identité et de la beauté. Ils ont joué, tout à tour, avec les attitudes de leurs corps poussés à l’extrême, les symboliques tout en interrogeant du regard les spectateurs. Sur une musique électro puissante, on s’est retrouvé dans plusieurs univers autour de la mode, du théâtre, du cinéma. Tout l’espace du plateau était occupé par l’éclat des gestes dégageant quelque chose d’hypnotique, d’insondable. Etaient-ils notre miroir ? »
Ouest France – Marie-Sophie Lehalle (12 octobre 2019)